Naturawal - Parlons Natura 2000

L'ensemble du temoinage est téléchargeable ici.

Carte d’identité du projet et du propriétaire

Nous sommes arrivés à Mazy en 1987. La pelouse était à l’époque pâturée par des vaches. Pendant 4 ans, j’ai fauché la partie qui me semblait la plus intéressante pour la diversité de fleur qui s’y trouvait. Je fauchais au début en juillet puis finalement en hiver car j’avais trop à faire avec le golf. En 1992, la charge de travail était telle que j’ai abandonné la fauche. Bien des années après, en 2006, un doctorant des Facultés universitaires de Gembloux est venu faire une recherche sur une partie de la parcelle.

En 2009, l’asbl Naturawal m’a contacté pour m’informer sur les possibilités de subventions pour restaurer la pelouse. Ensemble, nous avons planifié les travaux et envoyé la demande de subvention.

En mars 2010, la végétation en place, à l’exception de quelques chênes et pommiers sauvages, a été coupée par trois de nos ouvriers pendant 15 jours. Une grue avec grappin nous a aidé à ramener les rémanents vers quelques points de feu bien localisés.

Il est trop tôt pour faire un bilan mais j’ai déjà pu voir sur la parcelle restaurée des plantes (scabieuse, pimprenelle, petite centaurée, origan) et j’ai pu photographier cet été des papillons (macaon, demi-deuil et azurés).

Après les travaux, nous avons reçu en prêt des chèvres de la Chèvrerie de Mielmont, située à quelques km de Mazy. Les golfeurs apprécient l’ouverture du milieu et la présence des chèvres. Des personnes du Plan Communal de Développement de la Nature de Gembloux m’aident aussi à entretenir le milieu.

En fait, beaucoup de gens trouvent ça mieux !

Natura 2000 n’était pas réellement une appréhension pour moi, car j’étais bien conscient qu’il y avait quelque chose à faire à l’endroit de la pelouse calcaire.

En tout les cas, sans les subventions, il nous aurait été difficile de réaliser ce gros travail de restauration.

En résumé : Restauration de 1 ha de pelouse calcaire. Coupe des arbres et arbustes. Elimination des rémanents par brûlage. Budget total : 4.000 €.

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